samedi 1 février 2014

Honte saine, ou Honte toxique

                                                                       Il y a deux sortes de honte, la honte normal,"dit pour les gens ayant eu une enfance normal " ceux qui sont entourés et que tout à l'air de bien aller pour eux. Puis une honte toxique pour ceux qui on eu une vie désiquilibré et qui souffre de leurs passées. Souvent ces personnes sont vulnérables et n'ont pas d'amis. Disont qu'ils passent moins bien en société que ceux dit normal.

La honte normale nous renseigne sur nos limites. Comme toutes les émotions, il s'agit d'une énergie en mouvement qui nous pousse à satisfaire nos besoins fondamentaux, notamment le besoin de donner une structure à notre vie. Pour combler ce besoin, nous établissons les frontières qui donnent forme à notre existence et à l'intérieur desquelles nous sommes à même de vivre en toute sécurité.Ces frontières et cette forme nous rassurent et nous permettent d'utiliser notre énergie avec un maximum d'efficacité.

En revanche, lorsque nous n'avons pas de frontières, nous méconnaissons nos limites et nous nous trouvons facilement plongés dans la plus grande confussion. Désorientés, nous gaspillons beaucoup d'énergie, bref, nous perdons le nord.Nous développons des problèmes d'accoutumance parce que nous ne savons ni à quel moment nous arrêter et comment dire "non ".

La honte toxique détruit le moi authentique à un point tel que des syndromes évidents se manifestent par des dissimulations du faux moi , chaque syndrome possédant sa propre structure caractéristique. La honte toxique devient le noyau des névroses, des troubles caractériels,de la violence politique , des guerres et de la criminalité. À ma connaissance, c'est elle qui explique le mieux l'esclavage humain sous toutes ses formes.

Sous sa forme toxique, la honte donne lieu à une atroce impression d'être brutalement mis à nu, à une profonde scission intérieur qui se manifeste par le sentiment d'être coupé de soi-même et des autres.

Elle contraint la personne vivant sous son emprise à se renier elle-même puis à dissimuler ce désaveu sous différents faux-semblants.

Pour avoir une honte saine qui nous enseignera nos limites, l'enfant doit avoir un parent ferme mais compréhensif qui soi à même de satisfaire ses propres besoins avec son conjoint. Ce parent la mère, en l'occurence doit avoir résolu les problèmes inhérents à ses toutes premières relations et faire preuve d'un bon sens de l'auto-responsabilité. Lorsque ces conditions sont réunies, le parent peut satisfaire les besoins de l'enfant et être disponible pour lui.

Le vieux proverbe selon lequel « Un homme seul n'est pas un homme » met en évidence notre besoin fondamental de vivre en société, d'entretenir des relations avec nos semblables. Nul d'entre nous ne peut se passer des autres,de leur aide; nul n'est assez fort pour ne pas éprouver le besoin d'amour, d'intimité et de dialogue avec autrui.

Genèse 2,18 dit; L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.

Dans la Bible, la honte est considérée comme la cause première et la conséquence de la chute d'Adam. En hébreu,« Adam» est synonyme d'humilité. Cela revient à dire qu'il symbolise tous les êtres humains. La Bible laisse entendre qu'Adam était insatisfait de sa condition, il voulait être davantage que ce qu'il était: il désirait être plus qu'humain. Il ne pouvait accepter ses limites fondamentales et avait perdu le sens d'une saine honte. La Bible évoque le fait qu'à l'origine de l'esclavage humain ( le péché originel ), il y a ce désir d'être différent de ce que l'on est... le désir d'être plus qu'humain . Mû par sa honte toxique ( son orgueil ), Adam voulait un faux moi , et ce faux moi devait le conduire à sa propre destruction. Après qu'Adam eut renié son être véritable, il est allé se cacher. "Et le Seigneur Dieu appela Adam... où es-tu ? et Adam répondit:" J'ai entendu ta voix dans le jardin et j'ai couru me cacher. Genèse 3,9-10. Après la chute , l'homme et la femme étaient nus et ils ne connaissaient pas la honte Genèse 2,25 Une fois qu'ils eurent choisi d'être autrement que ce qu'ils étaient, ils se retrouvèrent nus et honteux. La nudité symbolisait leur moi authentique. Ils se contentaient d'être qui ils étaient et n'avaient rien à cacher, se montrant parfaitement et rigoureusement honnêtes. Cette description métaphorique et symbolique d'Adam et Êve évoque la condition humaine.

L'amour et l'acceptation inconditionnels de soi semblant représenter la tâche la plus difficile pour tout le genre humain. En refusant notre "vrai moi" nous tentons de nous créer un faux moi ou déclarons forfait et devenons moins qu'humains, ce qui nous amène à vivre dans la dissimulation et le secret, deux importantes causes de souffrance.

L'amour et la totale acceptation de soi constituent l'ultime fondement du bonheur et de l'amour d'autrui. Sans eux, nous sommes condamnés à accomplir cette épuissante tâche consistant à nous créer un faux moi, puis à dépenser des tonnes d'énergie afin de vivre de peine et misère dans ce moi fictif. C'est peut-être cela que la Bible veut signifier symboliquement lorsqu'elle affirme que, après la chute, l'homme et la femme furent condamnés à connaître la souffrance par le biais de leurs activités naturelles, la femme en donnant la vie et l'homme en travaillant.

La honte est l'affect qui se trouve à l'origine de plusieurs perturbations complexes: la dépression, l'alliénation, le doute de soi, l'isolement, la paranoia et la schizoidie, les problèmes de compulsion, le clivage du moi, le perfectionnisme, le profond sentiment d'infériorité, d'insuffisance ou d'échec, les prétendus états limites de maladies et les troubles narcissique.

Sitôt que l'on s'identifie à un faux moi, on cesse d'exister psycologiquement.Adopter un moi fictif équivaut à mettre un terme à son existence d'être humain authentique adopter un moi fictif équivaut au «meurtre de l'âme».

En fait nous les humains, avons des limites, et comme ces limites font partie de notre essence, nous nous retrouvons aux prises avec de graves problèmes quand nous n'acceptons pas ce fait indéniable.

En 1 Chroniques 4,9-10, nous voyons l'histoire d'un homme du nom de Jaebets qui a vécu dans la honte toxique jusqu'au jour ou il a criée à Dieu, c'est assez. Le nom de Jaebets signifie; douleur, tristesse, souffrance... Est ce que tu te sent comme Jaebets aujourd'hui ? Est ce que tu en as assez de tes souffrances ? Es tu prêt a crier à Dieu de toutes tes forces c'est assez ?

Jaebets a fait une prière à Dieu, il a dit; Si tu me bénis, pas demain, pas dans 6 mois, pas dans un ans non, tout de suite. Et que tu étendes mes limites, veut tu voir tes limites devenir saine et voir le Seigneur ramener dans ta vie tout ce que tu as perdue ta santé physique et mentale, ta dignité, voir tes amis  que tu as perdus revenir, ta famille charnel et spirituel revenir vers toi,te sentir aimer et respecter, voir la main du Seigneur sur toi, pour que tu puisse le louer et glorifier son nom très saint et ne plus être dans tes malheurs et cette souffrance qui ta détruit jusqu'aujourd'hui.

Je t'invite à faire cette prière d'un coeur sincère et repentant et voir Dieu agir dans ta vie et te donner ce que ton coeur désir.

Père je viens à toi aujourd'hui t'offrir ma vie, cette vie briser par les évènements de la vie, oui Père je ne réalisait pas ce que ces fardeaux détruisaient dans ma vie, j'étais aveuglé par mes souffrances. Je cris à toi de tout mon coeur afin que tu changes ce qui était brisé en moi et que tu rétablisse mon être tout entier, que tu me purifie avec l'hysope et que tu me lave dans ton précieux sang afin de me rendre blanc plus blanc que la neige pour la gloire et l'honneur de ton nom Amen